TROPY : rangez, classez et annotez vos photographies d’archives
Qui ne s’est pas retrouvé de retour d’une journée de travail en archives avec des mégaoctets de clichés de plans, procès-verbaux, listes de noms ou de comptes ? Et pour peu que le traitement de celles-ci n’intervienne pas immédiatement, on est vite perdu dans la masse d’images et d’informations recueillies.
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Classer efficacement ses photographies de fonds d'archives. |
C’est cet écueil que le programme développé par le Roy Rosensweig Center for History and New Media – à qui l’on doit déjà Zotero - et baptisé TROPY peut nous faire éviter. Avec une prise en main facile et, depuis peu, traduite en français, il permet tout d’abord de ranger les clichés d’archives pris au cours de sa recherche. Chaque rassemblement s’effectue sous forme d’un projet. Les images peuvent être classées en un seul document sous forme de liste. Elles peuvent ensuite être annotées et augmentées d’étiquettes (tags) permettant tri et recherches plus poussés.
Dans le cas d’une recherche effectuée sur l’histoire d’une maison, il nous a été possible de réunir sous ce projet, les photographies prises sur site, celles des actes d’état-civil pour les données généalogiques concernant les différents propriétaires et de l’architecte en charge du projet, mais aussi des captures d’écran des mentions trouvées dans la presse locale, du cadastre et des matrices cadastrales. Pour chaque pièce, une fenêtre permet d’indiquer le fonds d’archives avec sa localisation, sa cote, son créateur, … . On peut y ajouter la transcription du texte comme nous l’avons fait, dans un autre projet, pour un procès-verbal du XVIIe siècle. Une sélection d’une partie de l’image permet de mettre l’accent sur un point précis du texte comme la mention d’un lieu ou d’un personnage. Chacune des pièces photographiées est donc réunie dans une liste placée dans un projet unique. Tous les documents visuels sont dès lors réunis en seul un endroit.
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Une interface aisée à prendre en main. |
L’interface très claire et la documentation très bien faite, quoiqu’uniquement en anglais pour le moment, rendent l’utilisation de ce programme facile et très intuitive. Et en plus il est gratuit, open source et tourne sur toutes les plateformes… même Linux. Alors pourquoi s’en priver ?
Pierre-Laurent CONSTANTIN |