Lucien Richomme : les carnets d’un fusilier marin 

Décidément très investies sur la mémoire de la Première Guerre mondiale, et plus encore sur celle des fusiliers-marins, les éditions A l’Ombre des mots récidivent, toujours avec Yann Lagadec, en proposant au public les carnets inédits de Lucien Richomme.

Carte postale. Collection particulière.

Dans un style direct, souvent imagé, le fusilier marin breton, originaire de Plouha (Côtes d’Armor), décrit au jour le jour les six premiers mois de sa Grande Guerre, d’août 1914 à février 1915, de son départ du dépôt de Rochefort aux bombardements sur les tranchées de Nieuport, dans les Flandres, en passant par Paris, Dixmude ou la sanglante offensive de Steenstraete. Le froid, la boue, l’humidité, la faim, le voisinage de la mort, et notamment celle de quelques-uns de ses plus proches camarades, le secours de la religion, l’admiration pour ses officiers : Lucien Richomme, qui sert au 2e RFM, nous offre un témoignage rare –  celui d’un homme du rang –, bien loin du récit épique que d’autres ont pu faire de ces combats rentrés dans l’histoire.