« Tout sur Verdun, rien de sérieux ailleurs ! »

« Tout sur Verdun, rien de sérieux ailleurs !1 » Face au colonel Dupont2, qui le contacte par téléphone (fait plutôt rare) pour lui demander son avis personnel, ce 10 février 1916 à 15h, onze jours avant le lancement de la grande offensive sur Verdun, Andlauer3 est on ne peut plus catégorique : Verdun sera bel et bien l’objectif exclusif de la nouvelle offensive de grande envergure, désormais imminente, projetée par les Allemands. Tout le reste n’est que bruits infondés issus d’une vaste campagne de fausses nouvelles savamment orchestrée par l’ennemi depuis plusieurs mois pour détourner l’attention du haut-commandement français de ce théâtre d’opération, appuyée ici et là par des manœuvres destinées à donner le change sur ses intentions réelles.

Carte postale. Collection particulière.

Si le capitaine Andlauer se montre aussi ferme, c’est qu’il a reçu il y a quelques heures un rapport extrêmement important, émanant des sources les plus sûres, aussitôt transmis au 2e bureau du Grand Quartier Général :

« D’excellentes sources :
Les Allemands vont tenter une offensive très sérieuse dans la région de Verdun.
Les troupes chargées de cette offensive seront placées sous les ordres du Kronprinz.
Un Q.G. important se trouverait, depuis quelques jours, à Spincourt (il serait installé dans la maison Veuve Henri Daverdier). Rappelé, d’après un renseignement antérieur, que les troupes de l’Armée Abteilung von Strantz dépendraient maintenant du Kronprinz.
Une importante concentration de troupes, - dont fait partie le 15e Corps d’Armée - s’opère en ce moment en arrière du front allemand, notamment dans le secteur de la 10e Division de Réserve.
Quantités de pièces lourdes ont été amenées récemment dans la région voisine de Verdun ; ces pièces proviennent de Strasbourg (à rapprocher de renseignements antérieurs), de Metz, de Neuf-Brisach, de Cologne, de Mayence, de Namur, d’Anvers, de Thionville, de Gemersheim. – On signale notamment une nombreuse artillerie installée dans la forêt E. de Gremilly. Des pièces de très gros calibre ont été amenées dans la région ; une, de 420, près de la cote 235 (au milieu de la forêt) ; des 380, vers Etain, vers Muzeray, vers Loison, etc… - On signale les postes d’observation ci-après : cimetière de Gremilly, hauteur 307 (NE d’Ornes), etc…
Le Trommelfeuer sera exécuté pendant un temps relativement court (24 heures au maximum), de façon à ne pas laisser à l’ennemi le temps d’amener ses réserves.
On attache une grande importance à la prise de possession, à l’O. d’Ornes, du mouvement de terrain Herbebois - Ferme saint André - Cote 351, - en vue du développement ultérieur de l’offensive vers Douaumont4.
L’opération doit commencer à une date aussi rapprochée que possible du 10 février.
Il y aurait, à Spincourt, un dépôt de munitions tout à fait important.
D’autres offensives ont été prévues ; mais il ne s’agit que de diversions. On signale notamment des préparatifs de Stichflammen vers Tahure. »5

En ce mois de février 1916, le Service des Renseignements de Belfort dirigé avec une discipline de fer par le capitaine Louis Andlauer depuis près de trois ans est bien rôdé. Son noyau d’agents de guerre, composé principalement de personnels de complément d’origine alsacienne est constitué. Son champ d’action et ses moyens, établis : dépendant directement du Grand Quartier Général (et non de l’Etat-Major de l’Armée), il est doté d’une enveloppe budgétaire significative (35 000 francs mensuels), et  vise la recherche du renseignement en Alsace et en Allemagne du Sud, via la Suisse – plutôt que par le front, domaine réservé des services de renseignements (S.R.) d’armée.

Ici, c’est par un organe collecteur basé à Strasbourg que le rapport transite. Au départ de la chaîne de transmission, très complexe compte tenu des multiples obstacles édifiés par l’Allemagne et la Suisse pour sécuriser leurs frontières, on trouve en particulier un officier d’origine alsacienne incorporé dans l’armée allemande, qui sentant l’imminence du danger, avait résolu de s’en faire le messager en quittant irrégulièrement sa formation sous Verdun.  Confié à un émissaire qui le transporta jusqu’à Bâle, où il parvint dans la nuit du 9 au 10 février, le précieux rapport devait terminer son trajet sur le bureau du chef du S.R. de Belfort ce fameux 10 février, à 12h30.

Vue de Belfort. Carte postale. Collection particulière.

Pour Andlauer, c’est un point fondamental, qui ne doit souffrir aucune exception : tout renseignement, tout compte-rendu, doit être affecté d’un coefficient qui permet d’en estimer la valeur en fonction de la qualité de ses sources, d’ « excellentes » à « très suspectes ».  Dans le cas présent, les sources sont qualifiées d’ « excellentes » ou encore « de tout premier ordre ». C’est un rapport de « haute valeur », basé sur des renseignements émanant d’Alsaciens « très sûrs », ayant déjà donné des preuves d’attachement à la France, mobilisés dans l’armée allemande (infanterie du XVe corps d’armée ou artillerie lourde) dans le secteur de Verdun6.

En outre, ce rapport capital est loin d’être isolé. Il vient confirmer et recouper (« couronner », dit même Andlauer) les multiples renseignements recueillis depuis cinq mois7, et régulièrement transmis par le chef du S.R. de Belfort au 2e Bureau du Grand Quartier Général dirigé par le colonel Charles Dupont, se rapportant à l’offensive projetée par l’ennemi (installations d’artillerie lourde, mouvements de troupes) et dénonçant parallèlement une campagne  de « fausses nouvelles » (on dirait aujourd’hui : d’intoxication), notamment appuyée par une « feinte stratégique » en Haute-Alsace, visant à détourner l’attention du haut-commandement français du secteur réel où doit se concentrer l’offensive.

En fait, Andlauer prêche ici un convaincu. Sur la foi des renseignements qui lui ont été transmis - en particulier par le S.R. de Belfort,  Dupont le dit et le répète, à qui veut bien l’entendre, depuis un certain temps déjà : les Allemands visent Verdun.

« Les renseignements que j’avais pu acquérir étaient formels. Les Allemands renforçaient constamment leurs effectifs et notamment leur artillerie au nord de Montfaucon sur les deux rives de la Meuse. Des divisions d’élite venaient d’arriver à Hattonchâtel. Ils avaient même ramené un certain nombre de gros obusiers autrichiens du front oriental. » 8

Mais voilà : Dupont se heurte au scepticisme absolu du haut-commandement et du 3e Bureau du Grand Quartier Général :

« Pendant de longues semaines, je vais m’efforcer de convaincre le 3e bureau et le général Joffre de l’imminence d’une attaque allemande formidable sur Verdun. Jamais je n’avais eu autant de certitude sur le point de l’offensive ennemie et pourtant je n’ai jamais eu tant de mal à convaincre le 3e bureau. » 9

Or, comme l’on sait, il n’est pire sourd qui ne veut pas entendre… Une offensive sur Verdun parait heurter le sens commun. Quel en serait l’enjeu ? « Pourquoi Verdun ? Où cela les mènera-t-il ? », n’a de cesse de répéter, incrédule, le général de Castelnau. Effet moral surtout », répond Dupont10.

Pour le haut-commandement, par ailleurs obnubilé par la préparation de l’offensive sur la Somme, et pour le 3e bureau, il est bien plus rationnel de penser que les Allemands viseront Paris, comme en 1914, et que l’offensive de Verdun, si elle doit se concrétiser, ne sera qu’une manœuvre de diversion par rapport à la véritable offensive qui se déroulera en Champagne11. Selon l’historien Allain Bernède, « craignant une rupture du front qui menacerait Paris, le 3e bureau réfléchit en termes de stratégie opérationnelle, et à la place de l’adversaire, pour se poser la question de savoir, « comment faire tomber Paris ? », alors que pour Falkenhayn, se situant sur le terrain de la stratégie politique, il s’agit « d’amener le gouvernement français à renoncer à la lutte »12.

Quoi qu’il en soit, on connaît la suite : la conviction du colonel Dupont appuyée par le rapport du 10 février, ne parvient pas à emporter celle du 3e bureau et du haut-commandement. De l’aveu d’Andlauer, les jours qui suivirent sont les plus angoissants qu’il ait vécus de toute la guerre. Le 21 février, l’offensive contre Verdun est déclenchée. Le 25, Douaumont, cible annoncée par le rapport du 10 février, tombe aux mains de l’ennemi :

« Je n’oublierai jamais l’impression que produisit sur les Alsaciens qui m’entouraient à Belfort le fameux radio allemand du 25 février : Douaumont, le pilier angulaire de tout le front Nord de la forteresse de Verdun, est tombé ! … Douaumont ist gefallen ! … Ce fut chez eux un véritable effondrement. Quant à mes Alsaciens qui se trouvaient chez l’ennemi, pendant plusieurs jours, je n’en eus pas de nouvelles. Ils étaient furieux ! Ils rageaient ! Mais les uns et les autres se ressaisirent et ils poursuivirent leur œuvre admirable. »13

Carte postale. Collection particulière.

Pour Andlauer, analysant huit ans plus tard les événements lors d’une communication auprès d’un groupe d’officiers S.R. du 2e Bureau de l’Etat-Major, il demeure toujours inexplicable que les renseignements apportés par son service de septembre 1915 à février 1916 n’aient pas, compte tenu de leur précision et de leur caractère d’évidence, emporté la conviction du Haut-commandement. Question cruciale, aux conséquences «incalculables », à laquelle il est bien difficile de répondre en dernier ressort. Il ne suffit certes pas d’obtenir des renseignements, d’en évaluer avec exactitude la fiabilité et de les transmettre en temps et en heure aux instances décisionnelles. Il faut encore être cru :

« Il me serait facile d’établir, par des preuves irréfutables, que nous avons eu bien souvent connaissance des intentions de l’ennemi, que ces intentions ont été communiquées aux intéressés, et que… ces intentions ont été méconnues !!! »14

De fait, Andlauer doit éprouver une autre cuisante déconvenue près de deux ans plus tard15, lors de l’offensive austro-allemande contre l’Italie à Tolmino-Caporetto16, annoncée, presque avec certitude, et en temps opportun, par ses services. Là encore, il a beau « hurler sa conviction », clamer que l’on allait « vers la surprise de Verdun renouvelée !!! »17… Rien n’y fait, jusqu’au désastre. Sans doute convenait-il de proscrire le recours au « flair » et à l’intuition qui n’est souvent qu’une lecture projective basée sur des idées préconçues (« les Allemands ne peuvent avoir d’autre objectif que Paris »). Sans doute aussi, convenait-il d’appliquer une méthode objective et « rigoureusement critique », consistant à sérier les renseignements en fonction de leur valeur, en évitant absolument de les mettre sur un pied d’égalité. Mais, au-delà, conclut Andlauer au sujet de l’offensive annoncée de Verdun, « On ne nous a pas cru faute, semble-t-il, d’une conception juste de l’importance que pouvait avoir le Service des Renseignements, et du degré de certitude auquel il pouvait atteindre »18.

Au-delà même des facteurs objectifs, une relation de confiance sans faille doit s’instaurer aves les services de renseignement :

« (…) il est indispensable (…) que le Commandement ne se méfie pas, a priori, des renseignements de ses services secrets ; il ne faut pas qu’il soit sceptique ; il lui faut la Foi ! Mais la Foi, me direz-vous suppose la confiance intégrale. Nous devons nous efforcer (…), sans jamais nous laisser rebuter, de mériter de gagner, de maintenir intacte cette confiance.
Tout est là ! »19

Cette confiance a-t-elle fini par s’établir à la fin de la guerre ? Rien n’est moins certain. Averti des projets d’offensive allemande du 15 juillet 1918, Andlauer se heurta de nouveau au scepticisme du 3e Bureau : « Se mettant dans la peau des Allemands, certains théoriciens de chez nous avaient décrété que la seule manœuvre fructueuse pouvait s’exercer sur tel point qui n’était précisément pas celui que nous indiquait » l’informateur, le « docteur X », d’une fiabilité pourtant remarquable, puisqu’il avait déjà annoncé Verdun et Caporetto !20 Fort heureusement, le vent cette fois tourne, Andlauer ayant eût l’idée d’en référer au général de Castelnau, de passage dans la région de Belfort, qui, se montrant cette fois beaucoup moins sceptique que pour Verdun, en avertit immédiatement Pétain :

« Et c’est ainsi que finalement et avant qu’il ne fût trop tard, cette fois, Gouraud reçut l’ordre de s’accrocher aux bords de la Marne. Ses mitrailleuses reçurent l’ennemi, en brisèrent l’élan et la guerre fut virtuellement gagnée par des chefs clairvoyants, par des soldats courageux et dévoués, mais aussi par un héros ignoré qui, dans les lignes ennemies, sous l’uniforme ennemi, veillait au salut de la France. »21

Carte postame. Collection particulière.

A la suite de ces événements, le commandant22 Andlauer, est nommé officier de la Légion d’Honneur23 par Clémenceau : « grâce à son activité, à sa vigilance de tous les instants et à un inlassable dévouement a organisé, développé et dirigé son service de telle sorte qu'il a pu notamment au cours des derniers événements apporter au commandement un concours remarquablement utile ».

Ces mots, quasiment à l’identique, se retrouvent sous la plume d’Andlauer en 1934 : « le S.R. de Belfort, parti en 1914 d’une situation bien modeste, est arrivé petit à petit, s’adaptant aux circonstances, à prêter au Commandement, - quoi qu’on ait dit, et quoi qu’on en dise encore, - un concours qui fut très utile, et qui aurait pu être plus utilisé, encore »24. « Plus utilisé » : c’est là sans doute, un doux euphémisme de la modestie. Qui dira ce qu’il serait advenu si ce concours avait été « plus » et surtout mieux utilisé en 1916, durant la période des préliminaires de la bataille de Verdun ? Laissons aux experts de la prospective militaire cette question qui ouvre des perspectives vertigineuses, pour constater que l’articulation entre les services de renseignement et les instances décisionnelles demeurent, encore aujourd’hui, une question d’actualité ; et que le renseignement n’est pas toujours, loin s’en faut, la cause des échecs qui lui sont parfois attribués.

Andlauer dirige le Service de Renseignements de Belfort jusqu’en mars 1920. Entré dans une retraite « prématurée » d’officier d’active 25, il se retire à Saint-Dié, sortant régulièrement « du bois » pour faire profiter de son expérience les officiers du 2e Bureau réunis en séminaire. Colonel de réserve à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il reprend du service à la tête de la section des Services spéciaux de la Défense nationale installée à Besançon, puis comme  chef d'une organisation clandestine de renseignements reliée au réseau de résistance de la confrérie Notre-Dame (C.N.D. Castille)26.

La mémoire du colonel Louis Andlauer et de son action au Service des Renseignements de Belfort a sombré dans l’oubli au point que son nom ne fut pas une fois prononcé depuis le début de ce Centenaire, rejoignant ces « obscurs héros alsaciens » qui lui avaient prêté leur concours durant la Grande Guerre et auxquels il tint absolument à rendre hommage en leur faisant attribuer la Légion d’Honneur. Andlauer était homme à honorer ce qu’il appelait lui-même ses « dettes de guerre » …

Jean-Michel GILOT

 

 

 

1 SHD-DAT: 1 K 173, Papiers Andlauer, Deuxième partie - VERDUN (non daté), p. 35.

2 Charles Dupont (1863-1935) dirige pendant la guerre le 2e bureau du Grand Quartier Général jusqu’en juillet 1917. Promu général, il prend part après 1918 à des missions militaires en Allemagne puis en Pologne.

3 Louis (François Joseph) Andlauer (1876-1951). Originaire de Saint-Nicolas-du-Port (Meurthe-et-Moselle), diplômé de l’Ecole spéciale Militaire (1898) et de l’Ecole de Guerre (1908), il prend la succession du capitaine Lux à la tête du Service de Renseignements de Belfort (avril 1913) qu’il dirigera jusqu’en mars 1920.

4 Cette phrase était soulignée dans le Rapport des informateurs.

5 SHD-DAT: 1 K 173, Papiers Andlauer, « Les préliminaires de Verdun – Causerie faite le 7 février 1925 à l’Etat-Major de l’Armée (Section des Renseignements) », p.19-20.

6 op.cit. p20.

7 La première alerte remonte en fait au 6 septembre 1915 :
« De sources sérieuses :
On dit couramment en Allemagne que l’on va stopper en Russie.
On parle beaucoup d'une offensive à grande envergure qui sera dirigée sous peu sur le front français. Il est question de deux points d'attaque principaux, Arras et Verdun ; des travaux de bétonnage pour pièces de très gros calibre auraient été faits récemment dans les deux régions précitées. Il n'a pas été possible jusqu'ici, d'obtenir la preuve du transport de grandes unités. Certains informateurs non garantis prétendent cependant que des déplacements sont déjà en cours d'exécution et même effectués ». Extrait du bulletin de renseignements du S.R. de Belfort, cité par ANDLAUER, ibid. p. 10.

8 SHD-DAT: 1 KT 526, Mémoires du général Dupont (NB : Les Mémoires du général Dupont ont été publiées en 2014 par les éditions Histoire & Collections, sous le titre : Charles Dupont : Mémoires du chef des services secrets français durant la Grande guerre).

9 SHD-DAT, op. cit.

10 SHD-DAT, op. cit.

11 « Au 3e Bureau du G.Q.G., on s'hypnotisa - sans qu'aucun renseignement sérieux et recoupé vînt appuyer ces craintes - sur les possibilités d'une offensive en direction de Paris et surtout d'une offensive en Champagne.
A l'aile droite, la plupart des Etats-Majors redoutèrent jusqu'après le déclenchement de Verdun, une puissante attaque allemande en Haute-Alsace. » SHD-DAT, 1 K 173, Papiers Andlauer, Deuxième partie - VERDUN (non daté), p. 36.

12 BERNEDE, Allain, « Verdun 1916 : un choix stratégique, une équation logistique » in Revue historique des armées, n°242, 2006.

13 SHD-DAT: 1 K 173, Papiers Andlauer, Causerie sur le service des renseignements du 7 février 1925, p. 23.

14 SHD-DAT: 1 K 173, Papiers Andlauer, Conférence faite à l’E.M. de l’Armée par le Lt-Colonel ANDLAUER le 24 octobre 1925.

15 24 octobre 1917.

16 SHD-DAT: 1 K 173, Papiers Andlauer, Caporetto vu du S.R. de Belfort, 28 février 1934.

17 SHD-DAT: 1 K 173, Papiers Andlauer, Deuxième partie - VERDUN (non daté), p. 42.

18 SHD-DAT, 1 K 173, Papiers Andlauer, Conférence faite à l’E.M. de l’Armée par le Lt-Colonel ANDLAUER le 24 octobre 1925, p. 91.

19 LACAZE, L., Aventures d’un agent secret français 1914-1918, Payot, 1931, p. 278.

20 LACAZE, L., op. cit., p. 278.

21 Depuis le 4 avril 1916 (Etat des services du Chef de bataillon Andlauer, Base Leonore, Ministère de la Culture, LH/33/22.

22 Nomination à compter du 1er août 1918, inscrite au Journal Officiel de la République française le 25 novembre 1919.

23 SHD-DAT: 1 K 173, Papiers Andlauer, Conférence faite à l’E.M. de l’Armée par le Lt-Colonel ANDLAUER le 24 octobre 1925 (p. 89-90 ajout manuscrit du 27 février 1934).

24 Selon ses propres termes.

25 Base de données du réseau de résistance de la Confrérie Notre-Dame (CND-Castille).