Thomas Perrono est titulaire d’un master 2 recherche en histoire de l’université Rennes 2. Ses recherches se développent autour de deux axes : la proto-industrie toilière en Bretagne et les migrations bretonnes contemporaines.

En 2011, Thomas Perrono a soutenu son mémoire (mention très bien), réalisé sous la direction de Yann Lagadec. L’étude porte sur les marchands de toiles d’Amanlis dans le cadre plus large de la proto-industrie toilière en Ille-et-Vilaine aux XVIIIeet XIXesiècles. Il a participé, en octobre 2010, au colloque « Industrie et monde rural en France de l’Antiquité à nos jours » organisé à Limoges par l’Université de Limoges, l’association Rencontre des Historiens du Limousin et l’Association d’Histoire des Sociétés Rurales. Sa communication avait pour thème «  Production proto-industrielle rurale vs. production industrielle urbaine : la reconversion manquée des marchands de toiles à voile des campagnes rennaises (v.1770-v.1860) ». Il a publié, en décembre 2014, dans le n°3 d’En Envor, revue d’histoire contemporaine en Bretagne, un article intitulé « La production toilière en Ille-et-Vilaine au XIXe siècle : un témoignage d’une époque révolue ? ». En novembre 2016, il revient sur la « grandeur et la décadence de la Bretagne  toilière » dans le n°215 (novembre-décembre 2016) de la revue ArMen.

Depuis qu’il a rejoint l’équipe d’En Envor en septembre 2014, Thomas Perrono a réorienté ses recherches vers les migrations bretonnes contemporaines, à Paris et sa banlieue notamment. A ce sujet, il a publié en septembre 2015, dans le n°6 d’En Envor, revue d’histoire contemporaine en Bretagne, un article intitulé : « Les Bretons de Paris face au concept de diaspora ». Le 10 mars 2016, il évoque « le sort des bonnes bretonnes à Paris », dans un reportage diffusé dans l’émission La Fabrique de l’Histoire sur France culture. En novembre 2016, il contribue à l’ouvrage collectif C’était 1936, Le Front populaire vu de Bretagne, dirigé par Erwan Le Gall et François Prigent, en publiant un article intitulé « Les Bretons de Saint-Denis : acteurs du Front populaire contre Jacques Doriot en 1937. » Dans le n°216 (janvier-février 2017) de la revue ArMen, il évoque « Le Havre, au temps des migrations bretonnes ».