Les poilus du Pays de Landerneau et Verdun : la mémoire… et l’histoire (1916)

 

Verdun occupe, dans le Pays de Landerneau comme ailleurs en Bretagne et en France, une place particulière dans les mémoires. La bataille symbolise à elle seule la Grande Guerre et la mort « industrialisée » qui la caractérise. Il est de ce point de vue significatif qu’à Landerneau, parmi les noms de rue se rapportant au Premier Conflit mondial, l’un des premiers est justement celui de la rue de Verdun – non loin il est vrai des rues de la Marne, de Dixmude ou de l’Yser, ces deux dernières ayant d’ailleurs une signification particulière en Bretagne du fait du recrutement de la brigade des fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h1. Le fait que, parmi les noms de bataille retenus pour figurer sur le socle de certains monuments aux morts, celui de Verdun soit le plus présent ne fait que confirmer le statut à part, dans la mémoire collective, de ces 10 mois de combats sur les deux rives de la Meuse.

Plaque de rue à Landerneau. Cliché Andrée Le Gall-Sanquer.

A la demande de l’association Le Dourdon, association d’histoire locale s’intéressant au passé du Pays de Landerneau2, nous nous sommes penché sur les conséquences des combats de Verdun vues depuis cette vingtaine de communes finistérienne, l’occasion aussi, en cette année de centenaire de la bataille, de s’interroger de manière plus générale sur le rôle de Verdun dans la saignée que constitue la Grande Guerre, ici comme ailleurs. A défaut de disposer d’ego-documents – lettres, carnets, journaux intimes – permettant de saisir, de l’intérieur, ce que fut cette bataille pour les poilus landernéens, l’étude des 89 soldats tués dans la Meuse entre février et décembre 1916 nés dans l’une des communes du Pays ou dont le décès y a été transcrit permet de s’en faire une idée3

Des poilus landernéens à Verdun dès le 21 février 1916

C’est le 21 février 1916 que les Allemands déclenchent la formidable offensive qui, en quelques jours, va leur permettre d’avancer d’une dizaine de kilomètres en direction de Verdun : en quelques jours, les positions de Brabant, de Samogneux, du bois des Caures, de Douaumont enfin tombent, malgré la résistance parfois obstinée des combattants français, submergés par les vagues d’assaut allemandes qui collent au plus près du Trommelfeuer, le barrage roulant de l’artillerie lourde.

Dès ces premières heures des combats pour Verdun, des poilus du Pays de Landerneau participent à la défense de la place forte. Jacques Killien, d’Irvillac, François Kermarec, de Plouédern ou encore Joseph Salaun, de La Roche-Maurice, par exemple, appartiennent tous les trois au 71e RI de Saint-Brieuc qui a été alerté le 20 février au soir et rejoint les environs d’Avocourt, en limite est de la Région fortifiée de Verdun, le lendemain matin, quelques heures avant l’assaut allemand. Mais c’est aussi et surtout le 21 février que meurt le premier poilu du Pays de Landerneau. François Paugam, de Saint-Divy, soldat du 351e RI, est en effet porté disparu au premier jour de l’offensive : le dépôt du 351e, un régiment en garnison à Verdun avant-guerre, s’est installé depuis l’automne 1914 à Quimper et Douarnenez ; nombreux sont donc les Bretons à y avoir été affectés depuis. En ce début 1916, il appartient à la 72e division d’infanterie, en position autour de Verdun depuis l’automne 1914, et fait donc partie des unités qui vont subir le premier choc de l’attaque allemande. Au regard des pertes du 351e en cette fin février, que François Paugam ait disparu dans ces conditions n’a rien de surprenant ; ce qui l’est plus est qu’il soit le seul soldat originaire du Pays de Landerneau dans ce cas4

Nombre mensuel de morts du Pays de Landerneau à Verdun. Graphique: Yann Lagadec.

François Paugam n’est que le premier. Jusqu’au mois de décembre 1916, chaque mois, l’on compte de deux à 24 morts originaires du Pays de Landerneau, au gré de la présence de régiments recrutant pour une part dans le Finistère, au gré aussi et surtout du rythme des opérations. Ainsi, si le nombre de décès est important en avril – 17 morts – du fait des combats que livrent dans le secteur du bois Nawé, non loin du fort de Douaumont, le 19e RI de Brest et le 118e RI de Quimper, c’est en juin que le maximum est atteint : mais seuls 10 des 24 morts appartiennent alors à des régiments des 10e ou 11e régions militaires, celles de Rennes et de Nantes, illustrant combien les modalités d’affectation des soldats ont évolué depuis 1914. Alors qu’à la mobilisation, réservistes et territoriaux avaient rejoint, majoritairement, des unités dont les dépôts se trouvaient en Bretagne en général, dans les limites de la 11e région militaire (Finistère, Morbihan, Loire-Inférieure, Vendée), la guerre durant, l’on avait été amené à combler les pertes sans plus tenir compte des origines géographiques. Les quelque 90 poilus du Pays de Landerneau morts à Verdun entre février et décembre 1916 appartiennent ainsi à 50 régiments différents.

Et, comme pour mieux illustrer la chose, si le premier mort landernéen de la bataille de Verdun appartient à un régiment qui n’est pas sans liens avec le Finistère, le dernier, Yves Sanquer, cultivateur du Tréhou, tué à Louvemont le 14 décembre, était quant à lui affecté au régiment d’infanterie coloniale du Maroc, le fameux RICM.

Les poilus morts : une image des combattants de Verdun

Certes, le « portrait de groupe » des poilus originaires du Pays de Landerneau tués à Verdun ne donne qu’une image imparfaite – un peu floue pourrait-on dire, partiellement déformée aussi – des combattants engagés dans la grande bataille de 1916 : les morts sont issus en effets principalement des rangs des unités les plus exposées, pas forcément les plus nombreuses.

Ainsi ne compte-t-on qu’un seul artilleur, Guillaume Renambot, du 28e RAC de Vannes, tué le 21 juin 1916 ; mais pas un seul cavalier, non plus que de soldat du génie ou du train des équipages. Les fantassins dominent donc largement, issus de régiments d’infanterie classiques, mais aussi de quelques bataillons de chasseurs à pied ou de chasseurs alpins – tel Jean-Louis Le Bras, de Ploudiry, mort en décembre 1916, du 66e BCP – ou d’unités des troupes coloniales : les zouaves pour Victor Botefry, les tirailleurs sénégalais pour Jacques Tréguier, tous les deux de Landerneau, le RICM pour cinq autres, Hervé Donval, Jean Luguern, Jacques Colin, Jérôme Kerriguy et Yves Sanquer, tués en juin, octobre et décembre 1916, au gré des passages du régiment dans le secteur. La présence de quatre territoriaux, ces soldats âgés de plus 35 ans, en théorie chargés de l’entretien des routes, de la garde des prisonniers, dans les faits souvent engagés à proximité des premières lignes pour aménager les défenses, transporter munitions et ravitaillement, récupérer les blessés, enterrer les morts, dit combien ces hommes furent eux aussi exposés aux dangers de la bataille. 

L’âge des poilus du Pays de Landerneau morts à Verdun. Graphique: Yann Lagadec.

Si ces quatre territoriaux – Jean Guéguen de Hanvec, Yves Tanguy de La Forest-Landerneau, René Christien de Landerneau et Pierre Diverrès de Daoulas – sont parmi les plus âgés puisqu’ils ont 42 ans pour les deux premiers, 38 et 37 pour les deux autres, ce sont en fait 24 des soldats du Pays de Landerneau tués à Verdun qui ont 35 ans et plus, 14 ayant même 37 ans et plus. Le fait révèle la crise des effectifs de l’armée française depuis la fin de l’année 1914, crise qui a conduit à appeler les conscrits des classes 1915 et 1916 par anticipation à 19 ans au lieu de 20, à procéder à la « récupération » de nombre de soldats qui, pour diverses raisons, avaient échappé au service actif, à maintenir des soldats ayant l’âge de servir dans des régiments territoriaux – voire dans la réserve de l’armée territoriale, au-delà de 40 ans – dans des régiments d’active. Âgé de 41 ans, Hervé Corre, de La Roche Maurice, mort de ses blessures le 30 avril 1916, sert ainsi comme soldat de 2e classe au 72e RI, un régiment d’infanterie d’Amiens dont le dépôt a été replié à Morlaix. Il pourrait être le père de Paul Robert, le plus jeune de soldats tués, qui, a 19 ans, sert au 116e RI de Vannes. Pourtant, avec un âge moyen de 28,4 ans, un âge médian de 29 ans, les poilus du Pays de Landerneau tués à Verdun sont à l’image des morts français de la Grande Guerre dans leur globalité. Il est d’ailleurs révélateur que l’on compte autant d’hommes mariés que de célibataires parmi ces soldats. Un point mérite d’être relevé cependant : la surreprésentation ici des classes les plus jeunes – 1893 à 1897 – et de celles comprises entre 35 et 37 ans, autrement dit des conscrits mobilisés juste avant ou après le début de la guerre, ayant pour une large part échappé à la saignée de l’été et de l’automne 1914, mais aussi des réservistes déjà âgés, relevant d’ailleurs de la territoriale, peut-être pour une part ménagés dans les opérations de 1914-1915.

La liste des professions de ces soldats nous en apprend moins sur les combattants de Verdun que sur les structures sociales landernéennes. Sans grande surprise, pour plus de la moitié d’entre eux, ce sont des cultivateurs – ils sont 50 dans ce cas – ou des journaliers – pour cinq autres –, mais aussi des meuniers, domestiques, sabotiers, tout un petit monde du travail en milieu rural. Aux côtes de quelques artisans – un maçon, un charron, un mécanicien par exemple – et de quelques marins, qui ont donc rejoint l’armée de terre et non la Royale, où la question des effectifs ne se pose pas avec la même acuité, figurent des clercs de notaires, des étudiants, un comptable et quelques commerçants5.

Ces origines professionnelles ne sont pas sans conséquences sur les structures hiérarchiques. 84 % de ces hommes sont en effet de simples soldats. Et si l’on compte sept caporaux et autant de sous-officiers –  six sergents et un adjudant –, un seul a rang d’officier : Joseph Loussouarn, de Daoulas, étudiant en médecine avant-guerre, tué le 17 avril 1916 dans le secteur de Douaumont alors qu’il sert comme médecin-auxiliaire au 19e RI de Brest. En cela, la sous-représentation des officiers est ici très nette, sans rapport avec la réalité des pertes lors de la bataille de Verdun : le nombre des morts, blessés et disparus parmi les officiers subalternes – de sous-lieutenant à capitaine – est supérieur à la moyenne durant la Grande Guerre en général, dans les combats de la Meuse en particulier6.

A Verdun. Carte postale. Collection particulière.

Lorsque l’on s’intéresse d’ailleurs à l’ensemble des 1 428 morts du Pays de Landerneau au cours du conflit, la proportion de simples soldats n’est plus que de 80 % et l’on compte, par exemple, de l’ordre de 4 % d’artilleurs. On le voit donc : l’image de la Grande Guerre que donnent ces morts de Verdun n’est qu’imparfaite. Elle l’est d’ailleurs aussi à l’échelle de la seule année 1916.

1916 : les morts de Verdun… et les autres

Si l’on associe d’emblée 1916 à Verdun, du fait de l’importance de la bataille, du fait de sa durée aussi – quelque 300 jours –, cette année ne saurait être réduite à ces seuls combats. L’on dénombre ainsi 299 morts dans le Pays de Landerneau au cours de ces 12 mois, ce qui représente de l’ordre de 21 % de l’ensemble des morts du conflit : 1916 est donc une année moins meurtrière que 1915 (318 morts, plus de 22 % du total) ou 1914 (273 morts soit 19 %, en cinq mois seulement cependant). Surtout, seuls 89 de ces 299 décès sont liés à la bataille de Verdun, de l’ordre de 30% de ceux de 1916, 6 % de ceux de la Grande Guerre. De quoi relativiser l’impact de ces combats.

L’on trouve ainsi, par exemple, 14 combattants du Pays de Landerneau décédés dans le Finistère en 1916, de maladie pour 13 d’entre eux – parmi lesquels deux prisonniers rapatriés d’Allemagne du fait de leur état de santé, François Cariou, de Saint-Eloy, et Jean-Marie Sizun, de Ploudiry –, le quatorzième, Louis Rest, de Landerneau, 2e classe an 219e RI, étant mort des suites de ses blessures. Six autres meurent sur le front d’Orient, en Grèce ou en Serbie, tel Jean-Marie Salaun, de La Martyre, atteint de paludisme. A ces combattants de l’armée de terre, il faut ajouter 24 marins : parmi eux, figurent neuf membres de l’équipage de l’Amiral Charner, coulé au large des côtes de Syrie – il n’y eut qu’un seul survivant sur les 428 membres d’équipage –, trois du Suffren, torpillé au large du Portugal, emportant par le fond l’ensemble de ses 648 marins.

Surtout, au cours de cette année 1916, 109 soldats du Pays de Landerneau meurent dans la Somme entre fin juin et mi-novembre, au cours de la période correspondant donc à la bataille du même nom ; 109 en cinq mois, contre 89 à Verdun en 10 mois… Ceci n’a d’ailleurs rien de très surprenant : comme le rappellent A. Prost et G. Krumeich dans leur ouvrage consacré à la seconde de ces batailles, les pertes alliées sont de 463 000 hommes dans la Somme, de 362 000 dans la Meuse où, il est vrai, seules sont concernées des divisions françaises2. A Verdun cependant, les divisions ne restent en général que quelques jours en première ligne, une à trois semaines au grand maximum. Si les pertes sont alors importantes, le départ pour un secteur plus tranquille permet aux unités de se reconstituer sans risquer d’aussi nombreux morts : en l’espace de 10 mois, 80 % des régiments passent ainsi ici, dans la très grande majorité une seule fois, même si la 22e DI – avec le 19e RI et le 118e RI de Brest et Quimper – y fait deux séjours, à l’instar de 22 autres divisions, d’autres y revenant même quatre voire six foise. A l’inverse, dans la Somme, nombre de divisions en ligne le 1er juillet, au moment du déclenchement de l’attaque, passent plusieurs semaines voire plusieurs mois dans ce secteur qui se révèle au final bien plus meurtrier. Parmi ces divisions, figure la 61e DI, la division de réserve mobilisée dans la 11e région militaire en 1914, qui regroupe le 262e RI de Lorient, le 264e RI d’Ancenis, le 265e RI de Nantes et le 219e RI de Brest.

Les poilus du Pays de Landerneau morts dans la bataille de la Somme. Graphique: Yann Lagadec.

C’est au sein de ce régiment que les soldats du Pays de Landerneau tués sur le front de la Somme sont, logiquement, particulièrement nombreux – 24 en tout –, même si l’on en compte aussi un du 262e, un autre du 265e, quatre du 264e9. Sans grande surprise, ces soldats sont plus âgés que la moyenne, avec 31,4 ans : les régiments de la 61e DI sont encore largement composés des réservistes mobilisés dans la 11e région en août 1914 ; le plus jeune, Jean-Pierre Floch, de Ploudiry, a donc 25 ans, le plus âgé, Jean-Marie Prédour, de Plouédern, 38. Deux soldats du 219e sont tués dès le 30 juin, sans doute par les tirs de contre-préparation de l’artillerie allemande. Mais c’est surtout le mois de juillet qui se révèle meurtrier : 15 des 24 tués du 219e RI originaires du Pays de Landerneau le sont au cours de ce mois, dont 8 le seul 1er juillet, au premier jour de l’offensive, à l’instar de François Saliou et Yves Tromeur d’Irvillac, qui sans doute se connaissaient, ou encore de François Le Bras et de Jean-Pierre Cann, du Tréhou. L’attaque lancée début septembre contre Deniécourt se révèle, elle aussi, meurtrière : sept soldats sont tués entre le 3 et le 6.

On le constate donc : si Verdun tient une place à part dans les mémoires, dans le pays de Landerneau comme ailleurs en Bretagne et en France, le décalage peut être important entre mémoire et histoire. La bataille, meurtrière, est à l’origine de la mort de 89 poilus des environs. Pourtant, c’est bien l’offensive sur la Somme qui, en 1916, se révèle la plus coûteuse en vies humaines ici. Qui l’aurait cru ? Sans doute pas les édiles de Landerneau qui choisirent, dans l’entre-deux-guerres, de ne commémorer que la première en donnant son nom à une rue, non plus d’ailleurs que ceux de Brest – où la rue de la Somme semble bien modeste par rapport à celle de Verdun –, de Quimper ou de Quimper – où l’on ne trouve pas de rue de la Somme.

En revenant à l’histoire et délaissant la seule mémoire, les lignes qui précèdent ne peuvent cependant prétendre à l’exhaustivité. Cent ans après les faits, il reste encore beaucoup à faire pour saisir les combats de Verdun où combattirent des centaines de poilus de Landerneau et des environs, soldats du 19e RI, du 118e ou d’autres régiments, que de nouveaux documents – correspondances, photographies, carnets – permettraient d’éclairer de manière plus précise.

Yann LAGADEC

 

 

 

 

1 A Landivisiau par exemple, les rues de Verdun et de Douaumont, sont les deux seules à faire référence à des batailles de la Grande Guerre, même si l’on trouve des rues Joffre, de Castelneau ou général Mangin.

2 Cet article est paru en juin 2016 dans le numéro 12 de la rue Les Cahiers de Dourdon, consacré aux moulins et minoteries du pays de Landerneau.

3 Les 89 soldats identifiés sont nés ou résidaient dans 20 communes du Pays de Landerneau, aucun ne venant de Lanneuffret ou de Pencran. Rappelons que si l’acte de décès a été transcrit dans l’une de ces communes, c’est que le dernier domicile du soldat mort s’y trouvait.

4 Le 351e RI cesse pratiquement d’exister fin février 1916 : les soldats qui n’ont pas été tués sont faits prisonniers. Les quelques rescapés contribuent à reconstituer ce régiment qui rejoint rapidement le secteur – plus tranquille – de Nieuport, en Belgique.

5 L’on peut noter qu’avec 1,64 m en moyenne, ces poilus du Pays de Landerneau sont d’une bonne stature, ce qui laisse entendre que la nourriture reçue durant leur enfance et leur adolescence était satisfaisante, sans être pour autant exceptionnelle. Le nombre de cultivateurs par rapport aux journaliers peut par ailleurs faire penser non pas à une aisance, mais à une situation sociale satisfaisante cependant.  

6 Sur ce point, voir GUERIN, Christophe et LAGADEC, Yann 1916. Deux régiments bretons à Verdun, Rennes, SAHIV/Amicale des anciens du 41e RI, 2016. Cultivateur à Plouédern, Jean-Marie Plouguerne, soldat au 41e RI, est tué le 27 juin 1916 dans les opérations décrites de manière plus large dans cet ouvrage.

7 PROST, Antoine et KRUMEICH, Gerd, Verdun 1916. Une histoire franco-allemande de la bataille, Paris, Tallandier, 2015, p. 99-100.

8 Ibid., p. 104.

9 Notons que plusieurs des soldats tués étaient affectés aux 72e et 272e RI, ces deux régiments picards repliés sur Morlaix.