La fin d’une belle aventure

Nos lecteurs les plus assidus l’auront sans doute remarqué : ni le site enenvor.fr ni les comptes Facebook et Twitter qui y sont associés n’ont été actualisés depuis le 17 septembre 2019. La raison en est simple. Le 17 septembre 2019, l’association En Envor, l’histoire contemporaine en Bretagne, structure éditrice d’En Envor, revue d’histoire contemporaine en Bretagne, et du site internet enenvor.fr, a été volontairement dissoute par ses membres.

C’est donc la fin d’une merveilleuse aventure. Bien sûr, nos regrets sont immenses mais ce qui prime, aujourd’hui, c’est le plaisir d’avoir navigué pendant des années avec vous, d’avoir transmis et partagé, bref d’avoir eu l’immense bonheur de faire de l’histoire.

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Quimperlé : l’affaire Brunou

C’est dans une Bretagne toujours prompte à s’enflammer sur les questions religieuses et scolaires qu’éclate au début des années 1970, à Quimperlé, dans le Finistère, l’affaire Brunou : une enseignante d’un lycée catholique est renvoyée pour avoir épousé un divorcé. Mais le scandale ne doit pas conduire à une erreur d’interprétation. En réalité, c’est bien de la faiblesse croissante de l’Eglise dont il témoigne.

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les bardes investissent Roscoff

Sans légende, une photographie ne peut être exploitée en tant que source. Pire encore, elle peut même conduire à de graves contresens. C’est ce que rappelle une série de clichés conservés par le Musée de Bretagne, sources immortalisant le « Grand festival celtique » qui se déroule en 1934 à Roscoff, en présence de nombreux druides. En dépouillant la presse finistérienne, on mesure mieux ce qu’est cet événement.

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Une féroce guerre portuaire

Il est pour le moins étonnant de voir, en novembre 1919, alors que les perspectives de fin de guerre occupent l’essentiel des gazettes, L’Eclair comtois, un journal publié à Besançon, s’enthousiasmer pour les projets du nouveau port de Brest. Pourtant, un tel article ne doit rien au hasard et révèle au contraire la sourde compétition que se livrent les ports français pour s’attirer les faveurs de l’Oncle Sam.

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1919 : le musée de Saint-Malo à l’abandon

La défense des arts et de la culture, en un mot comme en mille du patrimoine, n’est que rarement gratuite. Ainsi, quand à l’été 1919 naît dans les colonnes de L’Ouest-Eclair une polémique sur l’état déplorable dans lequel se trouve le musée de Saint-Malo, c’est en réalité de la défense d’intérêts économiques. Le tourisme est en effet une importante source de revue et la Côte d’Emeraude compte bien gagner des parts de marché…

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Visages bretons de la résistance européenne

La chose est bien connue : les Bretons sont partout. Même en 1944, en plein cœur de la Slovaquie, aux côtés des partisans luttant contre le Reich. 200 français, prisonniers de guerre et requis du STO évadés sont en effet commandés par un Breton, natif de Saint-Servan, Georges Barazer de Lannurien. Un étonnant destin qui ne doit pas grand-chose au hasard et renvoie à la structure même de l’hydre nazie.

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Un imaginaire de cartes postales

Si Yves Helori est le saint-patron de la Bretagne, son image n’en demeure pas moins trompeuse et, pour tout dire, au cœur d’un puissant jeu de représentations diffusant l’idée d’une région volontiers archaïque. C’est ce que montre Christophe Chassanite en se basant notamment sur le volumineux corpus de cartes postales consacrées, tout au long du XXe siècle, au saint trégorrois.

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Du héros à la figure légendaire

Et si un héros, comme les trains, pouvait en cacher un autre ? Autrement dit, et si derrière la nécrologie du parachutiste SAS Pierre Léostic que publie L’Aurore le 4 octobre 1944 se cachait en réalité la figure très célèbre d’un autre très jeune engagé volontaire breton, Corentin Carré ? Il est vrai qu’en cet automne 1944, la guerre est loin d’être finie et que les consciences ont besoin d’être remobilisées.

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de Funès, châtelain breton et écologiste

Immense vedette du cinéma, Louis de Funès reste un personnage secret, cultivant bien volontiers son jardin secret. Or, justement, c’est en Bretagne que se trouve celui-ci, sur les bords de la Loire. Propriétaire du château de Clermont, le célèbre acteur mène là une vie paisible, s’adonnant à ses passions du jardin et de la pêche, tout en se montrant particulièrement soucieux d’environnement.

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Sur un thonier en pleine tempête

Curieux article que publie le 17 octobre 1930 le quotidien breton L’Ouest-Eclair. Alors que l’actualité tourne manifestement au ralenti, offrant peu d’informations croustillantes, le journal rennais choisit de publier quelques extraits du livre de bord d’un thonier de Concarneau pris dans une sévère tempête survenue un mois plus tôt. Mais, ces quelques lignes ne sont pas sans engendrer quelques doutes…

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Le New-York Times et les Bretons de Gourin

Si l’histoire des Bretons qui partent de Gourin pour s’établir plus ou moins durablement à New-York est connue, celle-est ci quasiment systématiquement appréhendée du point de vue de la péninsule armoricaine. Un passionnant article du New-York Times publié en 1967, et déniché il y a peu par l’association Breizh Amerika, permet toutefois de renverser la focale et de saisir le regard de l’Oncle Sam sur ces immigrés.

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L’Ouest-Eclair et le droit au logement

Lorsque le quotidien catholique breton L’Ouest-Eclair prend fait et cause pour la collectivisation des logements, c’est que l’heure est grave ! Et précisément, en ce 25 août 1919, elle l’est. En effet, la pénurie à Rennes est telle que les sous-officiers et les officiers de l’armée française en cours de démobilisation sont à la rue. Une situation inacceptable pour le journal conservateur qui livre à cette occasion un étonnant plaidoyer.

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un breton reconstruit Salonique

Pour un architecte, reconstruire une ville est probablement l’un des plus fantastiques défis qui soit. Et c’est précisément l’opportunité qui est offerte à Joseph Pleyber en 1917, reconstruire la cité grecque de Salonique ravagée par un terrible incendie. Ce faisant, le destin extraordinaire de ce Breton montre certain des transferts de compétence existant entre les sphères civiles et militaires pendant le conflit.

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Agnès Souret, « plus belle femme de France »

L’élection de la bretonne, par sa mère, Agnès Souret au lendemain de la Grande Guerre au titre éminemment honorifique de « plus belle femme de France » n’a rien d’anodin. En effet, cette miss France dit, sans doute malgré elle, parfaitement la période, entre retour à un ordre genré pour le moins traditionnel et confiance toute relative envers un pays sorti certes vainqueur mais exsangue des tranchées.

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les huîtres lors de l’hiver 1940-1941

Les huîtres sont un produit absolument délicieux. Mais, delà à ce que L’Ouest-Eclair se félicite que jamais la consommation ait été aussi importante que pendant l’hiver 1940-1941, le premier de l’occupation, il y a un pas qui est difficile à franchir. Les Allemands seraient-ils de grands amateurs de coquillages ? Les Français résisteraient-ils dans leur assiette avec ce mets ? La réponse est plus subtile.

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Rennes vue de Macédoine

La révision du procès du capitaine Alfred Dreyfus, lors de l’été 1899, met la ville de Rennes en pleine lumière. C’est ce qui conduit le Journal de Salonique à publier un portrait du chef-lieu du département d’Ille-et-Vilaine. Or celui-ci est fort peu élogieux, dimension qui renvoie moins à l’avis subjectif de l’auteur qu’aux conditions même d’écriture de cette chronique. Car en Macédoine aussi, l’Affaire parle.

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pour une histoire de la marine et des marins

Malgré l’importante façade maritime de la péninsule armoricaine, force est de constater que l’histoire de la Bretagne en regarde pas beaucoup vers l’océan. C’est donc avec le plus grand intérêt que l’on dépouillera les archives que le site des Archives départementales de Loire-Atlantique propose en ligne : registres matricules des gens de mer mais aussi journaux de bord ou rapports de commandants…

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quand un « asile de vieillards » prend feu

Causant la mort d’au moins 10 personnes âgées, l’incendie qui ravage dans la nuit du 3 au 4 février 1906 « l’asile de vieillards » de la Piletière, dans les environs de Rennes, est aujourd’hui complètement sorti des mémoires. Il y a d’ailleurs là une amnésie qui interroge quand on sait combien le drame est fortement médiatisé. Il est vrai que l’agenda politique n’est alors guère propice au souvenir.

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Une brume fatale pour le SS Egypt

De par l’importance de sa façade maritime, la Bretagne est régulièrement témoin de terribles naufrages. En dépit de cette sinistre récurrence, chaque tragédie rappelle aux Bretons à quel point la mer est dangereuse. Ainsi, lorsque le SS Egypt entraine dans sa perte, au large du Finistère, une centaine de passagers, un sentiment d’effroi se répand immédiatement dans la presse bretonne.

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Saint Patern pour conjurer la sécheresse

Et s’il suffisait de prier un saint bien spécifique pour faire tomber la pluie ? Dans le diocèse de Vannes, le curé en est persuadé : face à la sècheresse qui sévit en 1989, et se prolonge jusqu’au mois d’octobre, c’est vers saint Patern qu’il faut se tourner. Une pratique qui pourra faire sourire mais qui n’en atteste pas moins de la force du sentiment religieux dans cette partie du Morbihan.

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De la hache au couteau suisse

Objet d’un riche volume collectif publié par le Centre de recherche bretonne et celtique, le poète groisillon Jean-Pierre Calloc’h est une figure véritablement mythique de l’histoire contemporaine bretonne. Et c’est bien parce qu’il devenait urgent de commencer à démêler la légende des faits, l’histoire de la mémoire, que cet ouvrage collectif dirigé par Sébastien Carney est une lecture qu’on ne saurait trop recommander.

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